Un programme novateur en faveur de la biodiversité sur le bassin de l’Yèvre
Le constat est sans appel, de nombreux indicateurs démontrent la chute libre de la biodiversité sur le globe, à un rythme soutenu voir inégalé. L’ONU annonce désormais que plus d’un million d’espèces sont menacées d’extinction (lien), et qu’aucune région n’est désormais épargnée par ce phénomène, qu’il s’agisse de la faune et de la flore.
Les sources de pressions sont nombreuses : changement climatique, surexploitation des ressources, pollutions, dégradation et fragmentation des habitats …
La technologie enfin au service de la biodiversité
Le SIVY développe actuellement une réflexion autour de la mise en œuvre de différentes techniques pour enrayer cette tendance et protéger la ressource, que la collectivité mettra en consultation du public au cours de l’année 2024, en voici quelques aperçus :
- Développement de fermes à biodiversité
Aussi appelée « élevage de conservation », cette technique est reconnue et a fait ses preuves sur des espèces comme l’Oryx ou le Cheval de Prevaslki. Développer en captivité puis réintroduire des espèces comme la Truite fario, l’Ecrevisse à pattes blanches ou encore le Râle des Genêts, dont les populations s’effondrent sur le bassin de l’Yèvre, pourrait soutenir les populations relictuelles par une démarche de réintroduction en flux continu, à mesure de la disparition de leurs habitats. Les phénomènes d’affaiblissements génétiques, telle que la consanguinité, pourraient être résolu par des échanges nationaux, voir internationaux, comme promus par les parcs zoologiques.
- La remise à niveau des paysages
Selon le principe dit « full control », cette démarche, expérimentée aux Pays-Bas, vise à réorganiser les paysages et la biodiversité selon nos standards. Plus adaptée à la maîtrise foncière, ainsi qu’à la gestion mécanisée de nos territoires, cette méthode aura l’avantage d’une meilleure maîtrise des risques (tempêtes, inondations, …), d’un accroissement de la valeur marchande de la biodiversité, et d’un embellissement des paysages.
- Une ressource préservée par blocage de l'évapotranspiration des sols
Sans eau, pas ou peu de biodiversité. La « lutte » contre le réchauffement climatique se décline désormais en « adaptation » au réchauffement climatique, qui impacte notamment la ressource par l’augmentation du phénomène d’évapotranspiration des sols et des végétaux. L’imperméabilisation des sols, vu jusqu’à présent comme une source de dégradation des milieux, pourrait bien être, à l’avenir, l’une des solutions à promouvoir pour préserver la ressource. En effet, il a été démontré que l’imperméabilisation limite fortement la déperdition de l'eau du sol et de sa flore potentielle. Le SIVY envisage ainsi d’anticiper cette nouvelle vision de l’aménagement du territoire, par une campagne de préservation et d’extension des sols imperméables.
Poisson d'avril !
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